L’entreprise individuelle ou en nom propre est la plus simple et facile à gérer de toutes les structures juridiques. Elle s’adapte aux porteurs de projets souhaitant créer seuls et avoir le contrôle de leur propre affaire. Elle convient également aux activités moins gourmandes en investissements avec des perspectives de développement assez modestes.
Pourquoi devenir un entrepreneur individuel ?
Ce statut est le plus choisi des entrepreneurs, des artisans et des professions libérales comme les informaticiens, les consultants et les graphistes. En optant pour une entreprise individuelle classique, sans le régime fiscal auto-entrepreneur, le chiffre d’affaires n’est pas limité. Ce qui permet de la faire développer sur le long terme. Il n’y a beaucoup de démarches à faire, et le lancement est rapide et à moindre frais. Pour déclarer son entreprise, il faudra tout simplement s’inscrire au CFE. Des guichets uniques dans les CCI pour les commerces, les chambres des métiers pour les artisans ou les locaux de l’Urssaf pour les professions libérales peuvent aider à accomplir presque toutes les formalités dans un seul endroit. En outre, il y a moins d’obligations comptables. Il suffit de mettre à jour 3 registres, dont le grand livre, le journal et l’inventaire. Une entreprise individuelle permet également au nouvel entrepreneur de profiter de nombreux avantages par son mode de fonctionnement très facile. Il pourra ainsi se concentrer davantage sur son activité.
Comment fonctionne une entreprise individuelle ?
L’entrepreneur individuel peut prendre toutes les décisions pour le bien de son entreprise. Contrairement aux sociétés, le pouvoir est divisé entre les actionnaires/associés et les dirigeants. Cette différence peut être négligeable surtout pour les sociétés à associé unique, telles que la SASU et l’EURL. En outre, l’entrepreneur ne doit pas scinder son patrimoine privé de son patrimoine professionnel. Il n’y a pas d’abus de bien social. C’est le contraire de ce que l’on peut constater dans les sociétés disposant de comptes courants d’associés. En effet, le compte de l’exploitant peut être positif ou négatif. L’entrepreneur et l’entreprise forment donc une seule personne. Puis, le capital social n’est pas nécessaire. Dans une entreprise individuelle, on parle en fait d’apports lorsque l’exploitant verse des fonds pour le développement de son activité. Ceux-ci peuvent être repris à n’importe quel moment, tout comme le patrimoine de l’entrepreneur et celui de l’entreprise.